Adjointe virtuelle au Québec : es-tu mieux payée qu’à l’étranger?

Il y a une chose dont on ne parle pas dans l’industrie virtuelle, pourtant elle existe!

Ce qui se passe, c’est que plusieurs adjointes virtuelles sont victimes de profilage racial. 

Autrement dit, il y a des filles qui sont à l’étranger et qui ont un taux horaire moindre que les adjointes virtuelles au Québec, simplement parce qu’elles habitent dans une autre région du globe. Pourtant, elles ont les mêmes compétences et un bagage très similaire à celles qui ont lancé leur business au Canada ou en France, par exemple.

Pis c’est le genre de chose qui me jette à terre!

Profilage racial : à qui la faute?

Le pire, c’est que la plupart du temps, on va prendre ces travailleuses autonomes comme boucs émissaires. 

L’industrie virtuelle est remplie de statements du genre : « C’est leur faute si elles ont du mal à se faire payer. Elles avaient juste à refuser ces missions-là. » Attends minute! C’est un cercle vicieux et ces filles-là n’ont pas à se faire blâmer. En fait, ce sont les clients qui profitent de la situation qui devraient être pointés du doigt.

J'ai même déjà entendu quelqu'un dire que les adjointes virtuelles qui travaillent à l'étranger ne devaient pas être rémunérées comme celles du Québec, du Canada, de la France ou des États-Unis parce que ça affecterait l'économie du pays. Tu me niaises!

Certaines d'entre elles se font offrir des mandats à 2, 5 ou 8 euros l’heure : ça n’a absolument aucun sens. Selon moi, c’est de l’exploitation pure et dure. Et il n’y a pas d'excuse ou de raison valable pour ça. Aucune!

Make it stop!

La situation doit changer, ça c’est clair! Mais comment faire? C’est simple, il faut arrêter de donner de l’oxygène au feu et cesser d’alimenter la flamme. Autrement dit, plus les adjointes virtuelles de l’étranger accepteront des missions à des tarifs aussi bas, plus leurs clients continueront de jouer la game.

Penses-y, la situation n’est pas si différente de celle des adjointes virtuelles au Québec qui n’osent pas charger un taux horaire de 40 dollars parce que d’autres en facturent seulement 20. En fin de compte, c’est le même combat. 

Il y a des clients qui ne comprennent pas combien ça coûte être travailleuse autonome et toutes les déductions qui viennent avec. Si tu veux te faire respecter, tu dois apprendre à mettre ton pied à terre. Et ça, ça passe par le fait de refuser une tarification qui ne fait aucun sens. That’s it!

Tu as toujours le choix dans la vie : faire partie du problème ou de la solution! 

Plus tu vas t'écouter, plus tu vas être en mesure d’accepter des clients qui en valent la peine et avec qui ça fit vraiment. C’est seulement comme ça que tu pourras faire de l’argent pour vivre à 100 % de ta business d’adjointe virtuelle au Québec… et partout ailleurs! 

Si l’on veut paver la voie au changement, ça prend un salaire qui a de l’allure!

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