Les agences d’adjointes virtuelles : winner ou pas?
J’ai une petite mise en garde pour toi aujourd’hui : fais attention aux agences d’adjointes virtuelles. Je ne dis pas qu’elles sont mauvaises – au contraire, il y en a de très bonnes –, mais elles sont plutôt rares.
La raison? La plupart des agences vont offrir une rémunération qui est moindre que celle que tu pourrais demander en solo puisqu’elles s’occupent de l’acquisition de clients. Bref, c’est un peu comme si tu changeais quatre trente sous pour une piasse en redevenant employée, mais sans les avantages d’être à ton compte!
Non seulement ce n’est pas winner pentoute, mais en plus, ça ne te permettra pas de faire de l’argent comme adjointe virtuelle.
Travailleuse autonome ou salariée : méchante différence!
Si tu souhaites obtenir un salaire intéressant comme travailleuse autonome, tu auras à générer plus de revenus bruts parce que tu devras soustraire différentes charges de ta rémunération, comme ta cotisation à la RRQ et à la RQAP. Ce n’est pas le cas lorsque tu es salariée, puisque c’est ton employeur qui en a la responsabilité. Si je te dis ça, c’est parce que les agences d’adjointes virtuelles s’approchent plus du modèle employé employeur.
Ta rémunération comme adjointe virtuelle doit avoir de l’allure!
Il arrive parfois que certaines agences d’adjointes virtuelles m’approchent pour être mises en contact avec des filles de l’OPEN CLASS.
Lorsque ça arrive, la première chose que je cherche à savoir, c’est leur méthode de rémunération. Crois-le ou non, ce n’est pas rare qu’on me réponde quelque chose du genre : « On paie les filles entre 16 $ et 18 $ de l’heure. » Et là, je pose la question qui tue : « Est-ce qu’elles sont salariées? » Si l’on me répond qu’elles sont toutes travailleuses autonomes, c’est le coup de barre qui met fin à la conversation.
Tu me trouves intense? Penses-y, comme travailleuse autonome, tu dois mettre de côté de 30 % à 40 % de tes revenus bruts pour tes impôts et diverses cotisations. Fais le calcul rapidement : si l’on te propose un taux horaire de 16 $, il ne t’en restera pas gros dans tes poches!
Quand je mentionne aux propriétaires d’agences d’adjointes virtuelles que ça n’a pas de bon sens, on me répond : « Oui, mais les filles ne paient pas beaucoup d’impôts! » C’est évident, moins tes revenus sont élevés, moins tu paies d’impôts!
En bas de 40 $ de l’heure, ça marchera pas!
Quand tu n’es pas responsable de l’acquisition de clients, c’est normal que ta rémunération soit un peu moins élevée. Mais quand on parle d’un taux horaire qui est inférieur à 40 $, c’est inacceptable.
Avec une bonne stratégie d’acquisition clients, je te jure que tu pourras facilement relever le défi par toi-même, sans devoir négocier avec une agence d’adjointes virtuelles – et c’est d’ailleurs l’une des choses que j’enseigne dans l’OPEN CLASS. Si tu ne veux vraiment pas dealer avec cet aspect-là, reviens à ton pourquoi professionnel – ton WHY – et questionne-toi sur les raisons qui t’ont poussée à démarrer ta business.
Anyway, avant de rejoindre une agence d’adjointes virtuelles, assure-toi d’être rémunérée à ta juste valeur et de ne pas être négligée au profit des clients. Ça peut avoir l’air beau à première vue, mais est-ce que ce sera vraiment payant à long terme?